Depuis 10 jours, Bertrand est en standby à Ste Marine, en attente d'une fenêtre météo favorable pour repartir sur son parcours de qualification.
Actuellement la situation n'est vraiment pas simple dans l'Atlantique Nord, et les ingénieurs de Météo France s'arrachent les cheveux à essayer de trouver un petit passage
entre des dépressions inhabituellement creuses pour la saison et des zones de calme extrêmement vastes !
Entre un 100m d'Usain Bolt et la médaille de bronze de Jonathan Lobert, Bertrand met ce temps libre à profit pour encore et toujours naviguer, en solitaire.
Ce week-end, il est parti faire un run de 200 milles au large de la Chaussée de Sein : aller au près, retour au portant. "Les premiers Vendée Globe se sont gagnés au près, et maintenant
ils se gagnent par ceux qui mettent le plus de charbon au portant. Je travaille donc au maximum les règlages de portant : ballasts, choix de voiles, règlage du pilote... Les navigations
récentes m'ont vraiment donné confiance dans le bateau. Il est solide, rapide, mais il faut se donner beaucoup physiquement pour en tirer le maximum. "