Phildemer autour du monde avec Bertrand de Broc !

Avant tout, un grand bonjour aux derniers venus, ceux qui ont rejoint Bertrand dans son aventure lors des dernières heures avant le départ, voire juste après. Certains d’entre vous n’auront pas leur nom sur le bateau, mais ils ont comme les autres, droit à leur brevet d’équipier de cœur. Pour tous ces nouveaux venus, nous n’avions pas encore donné de nouvelles de Bertrand, mais les aléas du départ ont quelque peu perturbé le fonctionnement de notre (toute) petite équipe.
Passons à ce qui nous intéresse, la vie en mer.
 
Le champ de bosses s’aplanit
Pour récupérer les vents soutenus permettant de progresser à bonne vitesse vers le sud, Bertrand a dû aller chercher la face nord puis ouest d’une dépression qui s’était formée dans le nord de l’archipel des Açores. Mais la garantie d’avoir du vent, c’est aussi celle d’avoir une mer chaotique qui a beaucoup freiné la progression du bateau et n’a pas vraiment permis à Bertrand de se reposer. Mais on n’a pas déjà deux tentatives de tour du monde sous la quille pour se laisser démonter par un champ de bosses.
 

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Tout schuss vers les alizés
Maintenant que le vent s’est orienté au secteur nord, les conditions sont en train de redevenir nettement plus maniables. Plus question de dévaler à l’aveugle en espérant que le bateau encaisse sans broncher les mauvais traitements que la mer lui inflige. On est passé de la piste noire à la piste rouge. On ne va pas vraiment moins vite, mais surtout, on gagne de la régularité. La preuve en est : après avoir laissé Gutek et Alessandro Di Benedetto dans son sillage, votre skipper préféré se rapproche inexorablement de Tanguy de Lamotte qui n’est plus qu’à 40 milles. Compte tenu des abandons successifs et des avaries qui vont obliger certains à ralentir leur course, Bertrand peut commencer à lorgner vers la dixième place d’ici quelques jours. D’autant que la tête de course va devoir affronter des petits airs dans les heures à venir… Alors, on souffle tous derrière Bertrand, on y croit, on y croit.

Nous aussi phildemer !